Musika Orchestra Academy est en résidence au Grand Couvent de Gramat du 24 février au 4 mars. «Un lieu idéal et rêvé pour un tel projet», souligne Pierre Bleuse, le créateur de cette école européenne des métiers de l’orchestre. Ils sont 80 musiciens de 18 à 25 ans venus du monde entier pour se retrouver à Gramat.

Outre des Français, ces musiciens viennent d’Amérique du Sud, d’Europe de l’Est, d’Allemagne, d’Iran et de plusieurs conservatoires de musique : Paris, Lyon, Bordeaux, Toulouse, de Genève, Bâle. «Ils ont été choisis lors d’auditions à Toulouse, Bordeaux et Paris sur des pièces très virtuoses.» Orchestra Academy apporte ainsi une aide à l’insertion professionnelle. Ce qui explique que Pierre Bleuse et toute l’équipe de Musika aient eu l’idée de lancer le premier incubateur de start-up musical, une initiative unique dans l’univers de la musique professionnelle. «Avant le passage dans le monde professionnel, le rôle de Musika Inkubateur est de faire découvrir à des jeunes musiciens tous les métiers de l’orchestre tels que régisseur, producteur. Mais aussi tout ce qui peut permettre de faire une carrière. Sans oublier que la musique est un engagement plutôt qu’un métier», a expliqué Benjamin Teillard lors de notre rencontre du 26 février. Musika Inkubateur apporte la vision de l’artiste dans le monde de l’entreprise. Mais il est là aussi pour apporter tout ce qui n’est pas musical avec une caution artistique. «L’art est une recherche de grandes avancées. On n’est jamais arrivés. Musika : c’est une main tendue après le conservatoire», ajoute Pierre Bleuse. Ici le mécénat devient alors un partenariat. Qui peut se traduire par la création d’un évènement dans une entreprise. Tous ces musiciens clôtureront leur semaine gramatoise à Toulouse avec un concert le 4 mars à la halle aux grains à sous la direction de Pierre Bleuse et la participation de la mezzo-soprano Béatrice Uria-Monzon.